DE NE RIEN SAVOIR... À TOUT DIRE

Comment un enfant confié peut-il
se construire un récit de (sa) vie ?
Au regard de la continuité et de la transparence, il est clair aujourd’hui qu’il est indispensable de connaître son histoire pour pouvoir seconstruire.
Pour autant, faut-il toujours tout savoir de cette histoire et de quelle histoire parle-t-on ?
Quels sont les éléments essentiels à l’écriture d’un récit de vie qui puisse être mis à la disposition des enfants confiés à l’ASE ?
Chaque être humain doit pouvoir raconter et se raconter son histoire afin de composer entre l’insupportable et l’acceptable, quelle place les enfants confiés ont-ils alors pour dialectiser : besoin des avoir et refus d’entendre ?
Comment ces questions sont-elles abordées dans la pratique des professionnels ?
Y a-t-il les espaces et les instances de concertation nécessaires et suffisants pour aborder les implications éthiques et cliniques de ces questions ?
PROGRAMME
Les “empêchements” à la narrativité
Par Bernard GOLSE
Pédopsychiatre, Professeur émérite de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à
l’Université de Paris, psychanalyste (APF), président de l’Association Européenne de
Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent (AEPEA), président fondateur de
l’Institut Contemporain de l’Enfance
Adolescents placés, déplacés : d’une mémoire sans récit au besoin de narrativité en protection de l’enfance
Par Nathalie REYMOND-BABOLAT
Psychologue clinicienne, coordinatrice clinique et superviseure, Doctorante en
Psychologie à l’Université Bourgogne Europe.
L’identité narrative, un concept contradictoire mais très utile
Par Laurent BACHLER
Professeur de philosophie en classes préparatoires littéraires et formateur d’équipe
(petite enfance, école primaire et école secondaire) sur la relation éducative et la
collaboration au travail. Auteur d’articles et d’ouvrages pour une approche
philosophique de l’enfance.
